Tout d'abord: Jeudi 14 avril: Joyeux anniversaire Flo!! 20 ans ça se fête!! Désolé de ne pas être là!!
Ca va bientôt faire un mois que je n'ai pas mis le site à jour. Il faut que je me rattrape!! Ces derniers temps ont été un peu chargés et je n'ai pas trouvé le courage de me mettre à faire le récit de mes dernières aventures. Il est vrai aussi que ces derniers week-end n'ont pas non plus été fou furieux. En effet ces temps-ci sont assez studieux... Cette semaine tests en avalanche, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant bossé!! Je sors tout juste d'un test de béton armé (dit comme ca ca donne envie hein!!) et demain je termine la semaine par de la dynamique des structures, après avoir eu droit aux structures d'acier et à l'ingenierie environnementale. D'ailleurs ma sortie en montagne du week-end dernier est passée à la trappe à cause de tout ça. J'espère pouvoir me rattraper ce week-end, je viens de voir qu'il y avait un rassemblement de bloc au dessus de Santiago. Pourquoi pas aller y faire un tour?
Lors d'une des réunions hebdomadaire j'ai fait la connaissance d'Elie, un aurte français qui étudie à l'Uchile. Il est arrivée il y a semestre et a donc eu l'occasion de pas mal bouger (les voyages d'Elie). Ce nous avons été sur la côte pacifique pour s'essayer au surf, avec Fabiola, Pierre et Pascal. Nous sommes partis vendredi soir pour Pichilemu. Après trois bonnes heures de bus nous sommes arrivés dans le village. Par contre mauvaise surprise, le plan que l'on avait pour dormir à moindre frais tombe à l'eau: les propriétaires ont quitté les lieux. Après avoir tourné dans la ville pour trouver un endroit où planter la tente nous tombons sur une "hospedaje" dont la propriétaire accepte de nous faire un prix pour la nuit (1500$ = moins de deux euros...).
Après avoir posé les sacs nous allons bouffer un sandwich puis partie de carte avant d'aller se piauter. Le lendemain le temps est un peu voilé et pas très chaud... Après avoir avalé le petit déjeuner nous nous dirigons vers le magasin de Nacho quisera notre prof pour la matinée. Une fois enfilée la combinaison,nous allons nous échauffer sur la plage. Puis il faut se jeter à l'eau. C'est le moment de maudire ce foutu courant de Humbold!!! Qu'est ce que c'est froid! Je comprends mieux pourquoi ici les eaux attirent les pingouins et les phoques... Les vagues sont rapides, pas très creuses heureusement mais suffisamment puissantes pour m'arracher le leash et me faire prendre quelques bons bouillons. Au bout de deux heures nous ressortons bleus... Ca suffit pour aujourd'hui. Nous nous séchons au soleil qui enfin a daigné pointer le bout de ses rayons!
Après être passé cherché les sacs (Elie et moi rentrons le soir même) nous partons en direction de Punta de Lobo, à six kilomètres de là. Il s'y déroule une compétition de surf sur les vagues plus puissantes qui déroulent au bout de cette pointe rocheuse. Un groupe de filles acceptent de nous faire monter dans le plateau de leur pick-up (ca s'est pratique!) et nous allons admirer les évolutions des surfeurs sur des vagues bien plus grosse que celles du matin!! Assez impressionnant. Puis il est temps de s'en retourner à Pichilemu pour prendre le bus. Le lendemain je commence mon marathon boulot...
Ce week-end, virée dans le Nord, en direction de la Serena avec Laura, Lila, Segolene, Tatiana, Camille, Florian et moi. Un groupe assez grand donc avec les avantages et les inconvénients que ca comporte.
Départ Vendredi matin car tous les billets du voyage de nuit avaient déjà été vendus... Arrivée en début d'après-midi à la Serena où on se fait aborder par le proprio d'une pension dans le centre ville: 4000$ la nuit petit-déjeuner compris: On prend. C'est raisonnable et ca nous évitera de chercher. La pension est tout à fait charmante, il y de quoi faire un barbecue dans le patio. Que demande le peuple?!! Une fois posés les bagages nous partons nous ballader en ville. Le centre ville n'est pas vilain mais en ce vendredi tristounet il n'y a pas grand monde dans les rues. A oui au fait, ici le jour férié n'est pas le Lundi mais le Vendredi Saint. Donc aujourd'hui c'est tout le monde en famille a se faire péter la panse!! En rentrant nous passons faire les courses pour l'"asado" du soir. De la viande argentine, du vin chilien, quelques légumes... Ca s'annonce plutôt bien!
En rentrant on se pose autour de la table pour prendre l'apéro et préparer la bouffe. Nous faisons aussi la connaissance de Wolfgang, un allemand qui travaille comme oenologue dans une propriété à côté de Santiago. Nous discutons un bon moment, et il nous accompagne lorsque nous sortons boire un coup. Nous rentrons rapidement, le bar étant bruyant mais mort... Au passage on achète une (des?) bouteille de Pisco Sour. Personne n'a vraiment trop le goût de boire, mais Florian met un point d'honneur à finir la bouteille lorsque nous allons nous coucher.
Le lendemain nous mettons les voiles pour Pisco Elqui au fond de la vallée de l'Elqui. C'est dans cette vallée qu'est produite la plus grande partie du Pisco, un alcool blanc de raisin avec lequel on fait l'incontournable Pisco Sour(jus de citron, pisco, glace, sucre et blanc d'oeuf). Les deux heures sont un enchantement! Les Andes sont désertiques à ce niveau, ce qui contraste avec le fond de vallée couvert de vigne qui fond un tapis vert. On passe le long d'un lac tout ridé par les rafales de vent qui s'engouffrent dans la vallée et couvert de kites et de planches à voile. On arrive en fin de matinée après avoir retrouvé Wolfgang lors du changement de bus à Vicuna (le village de Gabriella Mistral). On se pose au camping et pendant que certains se baignent, nous partons nous promener dans le village. Déjeuner sous une tonnelle puis nous sortons un peu du village. Mais déjà le soleil baisse et nous rentrons pour faire trois courses et préparer à manger. Après le repas nous allons voir LE match Chili-Paraguay dans la salle municipale. Je tombe de sommeil et file me coucher avant la fin du match. Comme il n'y a pas de place dans la tente pour tous je dors dehors. Je n'ai que mon gros duvet et je me réveille dans la nuit tout transpirant. J'ouvre le duvet mais m'expose alors aux bestioles voraces qui ne tarderons pas à s'en donner à coeur joie!!
Le lendemain matin nous allons faire un tour à cheval au dessus de la vallée. Le tour typique que doivent faire tous les touristes de passages... Je ne suis pas très rassuré à l'idée de remonter sur un bourrin... La dernière fois Cédric y avait perdu plus que quelques plumes... Enfin bon ils ont pas l'air si terribles ces chevaux. Non réellement c'est loin d'être des foudres de guerres. Hormis Florian qui a réclamé à corps et à cris un cheval plus nerveux, nous avons tous un mal fou à leur faire accélérer le rythme. L'objectif de la ballade est le belvédère qui surplombe la vallée. Une fois arrivée là-haut les chevaux -qui sont complètement programmés- refusent de faire un pas de plus, en dépit de toutes nos sollicitations.
Il est déjà l'heure de rentrer, 8 heures de bus nous attendent jusqu'à Santiago. Nous repassons donc au camping pour plier bagages et allons attendre le bus sur la place ombragée du village. Le retour se passe tranquillement et nous arriverons sans encombres à Santiago.