Enfin! Ca faisait un moment que je les attendais. Samedi 21 je me rends donc à l'aéroport pour m'envoler en direction de Salvador de Bahia où je vais retrouver Isa. Trois mois sans se voir ca commence à faire long et je tiens difficilement en place dans l'avion. Par contre Varig semble avoir quelques problèmes avec ces connexions et ses réservations. En arrivant au comptoir pour enregistrer mes bagages je m'entends dire que je dois passer une nuit à Sao Paulo... Pas vraiment au programme. Heureusement le personnel au sol est efficaceet me trouve une place pour le jours même par contre je devrais aller m'enregistrer de nouveau a Sao Paulo. En arrivant il apparait que le vol pour Rio est retardé,je vais dons manquer ma connection pour Salvador :( J'entends alors "Mister Guiyaômé Déssjo_Ou-i-sse is waited at Varig Counter" Là on me propose de prendre un vol qui part sur le champs pour Salvador. On part au pas de course dans l'aéroport, formalités de Police express et me voilà dans l'avion pour Salvador...
A l'arrivée, surprise pour Isa qui pensait m'attendre deux bonnes heures de plus... Par contre mes bagages eux n'arriveront que le lendemain.
Nous étions logés dans le quartier résidentiel de Barra chez Christian et Oscar, respectivement Italien et Catalan. Tous deux sont arrivés en décembre dernier et survivent là-bas en sous louant une chambre et un dortoir de leur appart'. Ils sont tous les deux très sympas et seront de précieux conseil tout le long de notre séjour. Si le quartier en lui même n'a rien d'extraordinaire (grands immeubles assez cossus) nous sommes à trois minutes du bord de mer et bien desservis par les transports en communs.
La chaleur est présente et durant toute la semaine le thermomètre descendra rarement en dessous de 25°C même la nuit. Les premiers jours j'ai un peu de mal à m'y faire, ayant quitté Santiago alors qu'il neigeait sur les hauteurs de la ville. En ce premier jour de Brésil nous ne nous agiterons pas beaucoup, notre programme se resumera à trois courses pour manger et un tour à la plage dans l'après midi. Après nous être rafraichis dans l'océan (enfin rafraichis est un bien grand mot quand l'eau est à 25°C...) nous nous baladons sur le bord de mer en sirotant une "coco gelado". Les plages sont bondés et ce d'autant plus que marée est haute. Nous passons difficilement pour autre chose que ce que nous sommes c'est à dire des touristes!! En effet avec nos peau blanches commes des culs,nous faisons tâches parmis tous ces corps "en chocolat". Il est amusant aussi de voir que le culte du corps au Brésil n'est pas qu'un mythe et que les barres de tractions et autres appareils de musculation présent sur la plage ne sont pas là pour faire joli!!!
Lundi nous partons en direction du vieux centre historique de Salvador: Pelourihno (le pilori...). Cette partie de Salvador, restaurée est un bijou de l'architecture coloniale Portugaise. Mais c'est aussi La zone à touriste de la ville et les marchands ambulants savent se montrer assez insistants. Nous sommes par chance en basse saison et cela reste supportable. Salvador est aussi une ville pieuse, et où que se pose votre regard vous tomberez sur une église (deux sur le panoramique ci-dessus...) Et celle-ci ne sont pas là pour la décoration, et la messe du mardi dans l'eglise de Sao Francisco fait salle comble, jeunes et moins jeunes remplissant les bancs.
La ville se divise entre Cidade Baixa (ville basse) et Cidade Alta (ville haute). Pour faire le lien entre les deux il y a l'"Ascensor LaCerda" et le "Plano Inclinado" (funiculaire). Tous deux coûtent 5 centimes de Reais le voyage (2 centimes d'euros...) et permettent de se ménager quand le soleil est à son zénith. En rentrant nous filons prendre un bain devant un beau coucher de soleil.
Mardi Christian nous emmène manger avec lui dans un resto de travailleurs, ou comment bien manger pour 3 reais. Le déjeuner est accompagné par un clarinetiste de Bossa-Nova. Puis nous laissons Christian pour retourner faire un tour dans le centre. Nous découvrons au passage le musée des art religieux de Bahia. Si les pièces présentées n'ont pas grand intérêt, le lieu est très agréables. Cet ancien couvent donne sur la bahia de todo los santos. Ses épais murs de pierres apportent un peu de fraîcheur et nous déambulons dans les étages. Paisibles. Nous descendons au Mercado Modelo. Cet ancien batiment de la douane s'est transformé en marché artisanal, permettant aux touristes de ramener un pantalon de capoeira, un berimbau (instrument de musique rudimentaire composée d'une "corde"-un fil de fer-, d'un baton et d'une calebasse) , un peu de dentelle ou un tableau plein de couleur. Au retour nous admirons le coucher de soleil depuis la "Praça do Sé". Le soir nous profitons de la douceur de la soirée pour aller siroter une caïpirihna sur le bord de mer.
Mercredi nous filons plus au nord, vers la plage d'Itapua. Après avoir longés la côté en bus pendant trois quarts d'heure nous arrivons sur cette grande plage qui donne sur l'Atlantique. Le mer est ici plus agité, mais une barrière rocheuse protège la plage et permet de ne pas se faire trop secouer. Après avoir marchés tranquillement le long de la plage nous nous mettons à l'eau pour essayer de faire baisser notre température. Puis nous nous asseyons à la table d'une "barraca" où nous mangeons du poisson grillé et des "bolihnos" (proche des acras) de crevette. Nous rigolons au spectacle d'un Italien qui rame sur une planche de surf dans une marmite d'eau calme et à celui d'un brésilien qui vingt minute durant recouvrira consciencieusment le corps de sa compagne de crème solaire à l'aide d'un pinceau... Nous continuons notre balade au bord de l'eau jusqu'au Phare d'Itapua. Là-bas nous demandons à un brésilien où se trouve la "Lagoa d'Abaete" il nous indique le chemin puis lorsque nous pqssons à côté de sa voiture nous propose de nous emmener. Merci! La lagune est assez incroyable, entourée de dune de sable blanc très fin. Nous rentrons ensuite tranquillement à la maison.
Jeudi le temps est très chaud,très lourd et n'incite pas à l'activité. Nous restons donc à la maison lisant avachis dans les canapés. Nous ne sortons que pour manger. Puis revenons faire la sieste. Une fois que la pluie à lavée l'air nous filons nous baigner. Le soir nous allons nous repaître de "Caranguejo" (un petit crabe qui n'a rien a envier au tourteau) et de "Moqueca de Peixe" (ragoût de poisson dans de l'huile de palme, aggrémenté de toutes sortes d'épices).
Vendredi nous nous levons tôt pour attraper la lancha pour l'île d'Itaparica qui fait face à Salvador. Nous