Ce devait être un chouette we de la toussaint mais cette année comme l'an passé, cette date ne nous réussi pas...
Le programme était le suivant: Flo et moi devions partir le vendredi soir de Pau préféré, et Isa devait nous rejoindre dans le courant de l'après-midi le lendemain pour grimper comme des fous pendant trois jours. Toujurs est-il que tout ne s'est pas passé comme prévu...
Flo et moi sommes bien partis et après quatres heures de route nous avons rejoint notre emplacement de bivouac préféré...Gros dodo dans le Kangoo.
Debout aux aurores (huit heure..) pour profiter de la journée. Temps bas, gris et frais... On file à l'Alzine après le petit déjeuner. Le soleil ne se décide pas à percer, mais il en faut plus pour entamer notre motivation. Tout se passe plutôt bien, hormis le but de Flo dans un 7b+ au départ retors et dalleux.
De mon côté je perds une occasion d'aller chercher les dégaines pour Flo et d'enchaîner un 6c au premier essai, je m'en mords encore les doigts!
La fatigue fait son oeuvre et après avoir mangé un morceau on redescend à la voiture. On va jeter un oeil au camping qui est fermé. On se pose ensuite à la terrasse d'un café en profitant des derniers rayons d'un soleil qui a enfin daigné se montrer. On se renseigne sur les prix des chambres d'hôte, un peu chères. On part alors à la recherche d'un bivouac un peu plus spacieux, que l'on trouve, au sommet d'un côteau, entre les vignes et avec vue sur le canigou...
On redescend à vers Tautavel et on se pose dans une entrée de vigne en attendant Isa. Là, la fatigue fait son oeuvre et nous nous endormons comme des masses!
Isa appelle et nous la retrouvons dans le centre de Tautavel (d'un autre côté Tautavel n'est qu'un centre...). On file rejoindre notre emplacement de bivouac et pendant que Flo fait chauffer les lentilles, on monte la tente et gonfle le matelat. On mange à la lueur des frontales et lorsque le repas touche à sa fin les premières gouttes de pluie. Moins d'une heure après c'est le déluge. Toute la nuit tombent des trombes d'eau, accompagnées d'éclairs et de coups de tonnerre.
Mais au petit matin ce ne sont pas ceux-ci qui nous réveillent mais les coups de feux des chasseurs aux alentours. Pas très rassurant... On s'abrite donc dans le Kangoo pour manger.
Les chasseurs d'ailleurs nous sourient en passant devant la voiture, nous voyant petit-déjeuner tous les trois, serrés les uns contre les autres.
Après avoir plié la tente et s'être assurés que le temps allait être dégueulasse pendant les trois jours qui suivaient, on descend à Perpignan, puis au Canet-Plage. Là on se promène sur la plage, on regarde les surfeurs à l'eau (ya des vagues en méditerranée...). La faim se fait sentir et on se met à l'abri du vent dans un petit resto (merci papa pour les tickets resto!)
L'heure de repartir approche. Dommage, j'aurais bien profité un peu plus de ce we à rallonge, d'Isa et du coin...